INCROYABLE TRAFIC D’OISEAUX SAUVAGES
TIANJIN (天津). CHINE
English version below (merci à Maxine)
http://tv.cntv.cn/video/C10313/c35cd9395d724b15924d38d6143053ec
Journaliste : Ces derniers jours, des militants (de la protection animale) ont fait connaître auprès des journalistes que chaque jour beaucoup de trafiquants et de « chasseurs » d’oiseaux se trouvent à Qianlidi, Wangchuanchang, Dafengqiao le village de Wanxin de la ville de TIANJIN (天津) pour effectuer au grand jour de toutes sortes de commerce. La quantité de la « transaction » atteint, rien que dans le marché, 10,000 oiseaux par jour. Si l’on ajoute à cela la collection quotidienne des « éleveurs », on peut dire que plusieurs dizaines de milliers d’oiseaux sont ainsi « transmis ».
Parmi ces oiseaux, beaucoup font l’objet d’une protection nationale de la deuxième catégorie, certains sont même sur la liste des oiseaux en voie de disparition.
Au marché de Wanxin, TIANJIN (天津), la transaction d’oiseaux apparaît même dans la rue bien animée et bruyante, juste devant le bureau de la gestion globale de la ville.
« Quatre pour deux kuais (environ 0,25 euro), quatre pour quatre kuais, plus deux, ça fait cinq... »
« Ça ne vaut vraiment rien, ça. »
« Donne-moi dix kuais ! » (Nota : Kuai, autrement dit yuan, est une unité de la monnaie chinoise)
« Oh, ma sœur, tout ce tas d’oiseaux ne vaut même pas le temps de les attraper ! Je n’aime pas que tu les relâche. »
« Mais c’est comme ça, tu l’as bien vu. Les autres donnent même plus que ça. »
« Bon, tu libère ceux-là, trois pour un kuai. »
« Tous ces petits oiseaux sont mis dans ça. »
« Doucement, doucement. »
« Celui-là, sa tête n’a même plus de plumes. »
« Celui-là, on a même arraché sa tête. »
Le journaliste a remarqué qu’une partie de ces oiseaux migrants, étaient déjà morte. Si l’on ne les relâche pas tout de suite, il y en aura plus qui vont mourir. Alors il décide de les sauver.
Vu que le journaliste libère ces petits oiseaux, d’autres « chasseurs » se sont massés un à un autour de lui pour lui demander d’acheter d’autres oiseaux.
« Cet oiseau, d’après vous ? »
« Dix kuais », « Dix kuais. »
Parfois, ces oiseaux ne se ventent pas par pièce mais par lot. Une vingtaine ou une trentaine d’oiseaux de ce genre se vendent à peu près cinq à six kuais. En revanche, les oiseaux plus précieux se vendent à plusieurs dizaines voire une centaine de kuais par pièce.
« Ne les relâche pas. »
« Libérons tous ! »
« Cinq Kuais pour un sac et là c’est deux sacs. »
« Demande lui la taille du sac. »
« Regarde. »
« Ça (argent) ne vaut même pas le temps que j’utilise pour cueillir (attraper) les oiseaux. »
« Ils sont déjà morts. »
« Il n’y a même plus de tête, regarde.»
« Cinq kuais, ça ne vaut même pas le temps que j’ai passé. »
Le journaliste découvre que plusieurs dizaines d’espèces d’oiseaux sont « transmis », parmi lesquelles les aigles qui font l’objet d’une protection nationale de deuxième catégorie et les emberiza aureola qui sont déjà sur la liste des oiseaux en voie de disparition. Même ceux que l’on peut voir souvent tels que les pies, les hirondelles et les cuckoos ne sont pas épargnés.
« Cinquante kuais, si tu veux le relâcher. »
« C’est trop cher. »
« Non, ça c’est cuckoo. »
« Tu l’as attrapé aujourd’hui n’est-ce pas ? »
« Oui, tous. »
« Ça, ça s’appelle aussi grive. »
« Ça, c’est aigle. »
« Ce sont des oiseaux que l’Etat protège. »
« Ça, ça s’appelle faucon rouge. »
« Mon Dieu, il y a même les grands pies. »
« Oui ! »
« Mon Dieu, vous attrapez même les grands pies. »
« Furets jaunes, chats, hérissons, il attrape tout ce qui se vent, il y a aussi des serpents. »
Dans un autre marché d’oiseaux qui se trouve en dehors de la ville de TIANJIN (天津) : Marché aux oiseaux de QIANLIDI, ici les phénomènes de « transactions » d’oiseaux migrants sont aussi graves et effrénées. Les « chasseurs » d’oiseaux et les trafiquants effectuent au grand jour leur « transaction » même sur les grandes voies de communications, entraînant momentanément l’embouteillage. Les militants disent au journaliste, outre la « transaction » au marché, nombreux « chasseurs » livrent les oiseaux migrants directement chez les « éleveurs ». Devant la porte d’un « éleveur », six à sept « chasseurs » se sont rassemblés pour livrer les oiseaux.
Les journalistes ont appris qu’il y a eu total quatre marchés aux oiseaux à TIANJIN (天津) qui ont des activités de « transaction ». Le chiffre atteint plusieurs dizaines de milliers par jour, avec innombrable d’ « employés ».
Plusieurs dizaines de milliers d’oiseaux par jour, d’où viennent-ils ? Les militants disent aux journalistes que la plupart de ces oiseaux sont attrapés à TIANJIN (天津) et son environ, par filet.
Les journalistes ont mené alors une enquête dans le but de connaître la provenance de ces oiseaux.
Il fait encore nuit, le journaliste se dirige déjà depuis la ville vers la banlieue.Dans une pépinière aux jeunes arbres qui se trouve au Parc Industriel de Shuangjie, TIANJIN (天津), les journalistes ont entendu des piaillements bien nourris d’oiseaux.
« Un petit oiseau est accroché sur un filet. »
« Il doit être encore en vie. »
« Comment ça se fait qu'il n'y a pas de grands, ce ne sont que des petits. »
« Combien t'en as déjà attrapé? »
« Rien. »
« Peut-être il y en a très peu. »
« Combien de filets? »
« Trois. »
Sur le lieu de "chasse" d'oiseaux, on voit trois filets, plus de trois mètres en hauteur. En haut du filet est accrochée une cage.
Le "chasseur" dit que l'objective c'est que les piaillements d'oiseaux (dans les cages) puissent attirer d'autres. Outre les piaillements, les haut-parleurs sont également utilisés, a découvert le journaliste.
« Voilà pourquoi les piaillements sont si forts, c'est grâce à un petit haut-parleur. »
« On attire les oiseaux avec ça, n'est-ce pas? »
« C'est vraiment intéressant. »
« Là, c'est le piaillement de quelle sort d'oiseau? »
« Oiseau aux yeux blancs. »
Peu de temps après être sorti de la pépinière, le journaliste découvre aussi des filets installés sur les petites digues des rizières. Une fois s'être rapproché, on voit deux filets alignés dont la longueur est de quarante à cinquante mètres.
« Ça, c'est ce que l'on appelle Oiseau à cou rouge (rubythroat de la Sibérie). »
« Il a peur. »
« Et il est accroché tout à l'heure par le filet, c'est bien ça? »
« Ici, il y a tout un sac. »
« Il y en a combien environ? »
« Plusieurs dizaines. »
Sur le lieu de la « chasse », il y a aussi un appareil-piège qui imite les piaillements d’oiseaux. Laissés tentés par le son émis par le piège, des petits oiseaux volant dans les hauts altitudes descendent et collés par les filets.
« Ce petit oiseau est accroché sur le filet. »
Sur le chemin du retour, le journaliste a découvert beaucoup de « chasseurs d’oiseaux » qui venaient de plier leurs filets et qui se rendaient chez les « éleveurs » ou aux marchés pour faire la livraison. Ils disent au journaliste qu’en général, ils attrapent les oiseaux le matin et font la « transaction » dans la matinée.
Tous les jours, plusieurs milliers d’oiseaux migrants sont attrapé à la ville de TIANJIN (天津), mais au juste qui achète ces oiseaux et où sont-ils passés ? Par ailleurs, les journalistes ont découvert lors de l’enquête que ces oiseaux pourront être « engraissés », le processus est plutôt cruel.
D’après les révélations des militants, il y a à TIANJIN (天津) plus d’une centaine d’ « éleveurs » d’oiseaux migrants, de différentes échelles. Ce sont des grands clients des « chasseurs », ce sont aussi les plus gros demandeurs d’oiseaux sauvages.
Alors, quelles sont leurs raisons d’acheter les oiseaux migrants et comment ces derniers sont-ils élevés ? Le journaliste a du se donner beaucoup de mal avant de s’infiltrer car les « éleveurs » n’autorisent pas la rentrée des gens.
Dans un élevage, nous avons vu des scènes qui nous ont fait beaucoup de peine : dans une petite pièce de quelques mètres carrés, plusieurs dizaines de pics, tout impuissants, se cognent sur les fenêtres. Leurs tentatives répétées se soldent par la douleur du corps et la perte de plumes:
Sur le sol une couche épaisse de plumes tombées:
Les connaisseurs disent que les oiseaux sauvages sont de très forts caractères, enfermés dans une cage ou dans une maison, ils résisteront sans relâche pour essayer de sortir, cela cause souvent de grand nombre de morts.
Chez cet éleveur, le journaliste a vu un gros sac tissé rempli d’oiseaux morts. Même survécus par chance, les oiseaux subissent de traitements vraiment cruels.
« Qu’est-ce que c’est ? »
« Millets. »
« Quoi ? »
« Millets. »
« Touche, pleins d’huile. »
« Tors-les avec tes doigts, n’est-ce pas ? »
« Les graines ont été trempés dans l’huile ou… »
« Non, non, les graines contiennent l’huile. Les oiseaux grossissent en les mangeant. »:
« Je vois, ils grossissent vite. »
« Oui, c’est ça. »
« Essaie sur un papier et tu verras. »
« Oui, on voit les traces d’huile évidentes sur le papier. »
« En plus, la quantité d’huile est très importante. »
Une fois achetés auprès des grossistes, les oiseaux sont nourris avec une pâture spéciale afin qu’ils grossissent rapidement.
« Celui-là est gras. »
« Comment peut-on voir qu’il est gras ? »
« Il est jaune, il n’y aura rien s’il est maigre. »
« Il a grossi, il a grossi. Tu vois ? »
« Oui. »
« La plupart des (oiseaux) sauvages, on les élève jusqu’ils deviennent gros. Les moineaux (Emberiza aureola) maigres, même au prix d’un kuai par jin (Nota : 500g), les Cantonnais n’en veulent pas, ils ne veulent que des gros. Les gros, ils en achètent même au prix de trente kuais par jin »
Ce qui est encore plus inouï : quand il y a une commande, on tue les oiseaux commandés en les étouffant tout de suite, autrement dit, en les asphyxiant. L’éleveur nous a montré le processus d’asphyxions, sa méthode cruelle nous a choqués.
« Si on l’étouffe tout de suite, ses muscles gardent la force. Si tu le laisse dans une cage, et puis le transport, pendant un jour sans manger ni boire, alors il maigri tout de suite. »
L’éleveur dit que pour assurer que les oiseaux ne perdent pas de poids afin de pouvoir les vendre aux prix intéressants, les oiseaux engraissé doivent être étouffés vivants ensuite congelés. Parmi les oiseaux, les emberiza aureola se vendent au prix le plus élevé.
« On peut écrire ce qu’on veut sur l’emballage, n’importe quoi. De toute façon ce n’est pas contrôlé, à condition qu’on leur donne de l’argent. Ça fait tant d’années que tu le fais, sept, huit ans ? »
L’éleveur dit aussi que certains oiseaux achetés ont la diarrhée, souvent, pour diminuer la perte de l’élevage, ils dessoudent des médicaments pour autres bêtes dans l’eau et la font boire par les oiseaux.
Le responsable de l’élevage dit au journaliste qu’ayant à peine dix mille oiseaux, son élevage est plutôt petit alors que d’autres en ont plus de vingt ou trente mille. Plus d’une centaine d’élevages de ce genre existent dans la ville de TIANJIN (天津). Combien d’oiseaux sont tués en fin ? Personne ne le sait.
Les journalistes ont appris que ce genre de « transaction » effrénée existe depuis nombreuses années à TIANJIN (天津) et est devenue une industrie « officielle ». Or nous savons qu’en réalité, des recommandations corrélatives existent dans notre loi nationale sur la protection de la faune.
Voyons ensemble : Il est interdit de vendre ou d’acheter la faune sauvage faisant l’objet d’une protection-clé nationale ou les produits qui en sont issus. Toute vente, achat, exploitation de la faune sauvage faisant l’objet d’une protection nationale de la deuxième catégorie ou les produits qui en sont issue doit être soumise à l’approbation du service administratif provinciale, régionale, municipale (les villes relevant directement de l’autorité centrale) relatif à la gestion de la faune ou le service mandaté par celui-là.
Or, parmi les oiseaux sauvages que nous avons vus dans cette affaire de trafic, les aigles, les hiboux à longues oreilles ainsi que les perroquets exotiques font tous l’objet d’une protection nationale de premier ou de deuxième catégorie, et sans la ratification administrative des services corrélatifs. En fait, tous ces trafics, ces captures, ces transports sont illégaux.
Mme. LIU Yudan, volontaire qui suit de près et ce depuis longtemps la protection de l’environnement, elle a déjà participé, il y a sept ans, aux actions de sauvetage d’oiseaux avec son amie WANG Xin et beaucoup d’autres volontaires.
« Nous avons dépensé vingt-cinq mille huit cents vingt-cinq kuais pour relâcher douze mille six cents quatre-vingt-deux oiseaux. »
« Qu’est-ce qu’il y a comme oiseaux ? »
« Tout ça, voyez, je n’ai même pas noté. Il y en avait tellement que je n’ai pas pu les noter. Ça, c’est d’un jour. »
« Ce que vous avez relâché un seul jour ? »
Malgré leurs efforts, pour WANG Xin et ses amis volontaires, les oiseaux sauvés ne sont qu’une petite partie parmi les victimes de « transaction », une goutte d’eau par rapport à cette « transaction » de plus en plus frénétique.
« L’avenir est toujours inquiétant étant donné que chaque année, plus de vingt millions d’oiseaux sont attrapés, tués dans notre région et nous sommes toujours très tristes. »
Les experts soulignent que la « chasse » aux oiseaux sauvages porte de grands préjudices à notre écosystème.
« Par exemple, une alouette peut manger chaque année cinquante mille sauterelles dans un prairie. On peut donc imaginer combien d’insectes que tous ces petits oiseaux devant nous peuvent manger. On dit protéger ces si petits oiseaux, mais en réalité, ça donne un impact extrêmement important à tout un écosystème. »
Tous ces soi-disant éleveurs qui brandissent la bannière de « reproduction des oiseaux sauvages » ne sont absolument pas capables de faire la reproduction ou incubation. Ce ne sont que des trafiquants.
APPEL A L'ACTION:
Chers amis,
vous avez vu ce qui se passait pour des centaines de milliers d’oiseaux sauvages à Tianjin, Chine.
Nous vous appelons à écrire au Ministère de Sylviculture pour manifester votre indignation et votre préoccupation:
1, l’adresse e-mail : baiying@forestry.gov.cn
2, modèle de lette :
Bonjour,
j’ai eu connaissance du trafic d’oiseaux sauvages (beaucoup sont des oiseaux migrateurs) dans la ville de TIANJIN et en suis profondément choqué: http://tv.cntv.cn/video/C10313/c35cd9395d724b15924d38d6143053ec
Parmi ces oiseaux captivés avec des moyens scandaleux et qui subissent des traitements cruels, beaucoup font l’objet d’une protection nationale de votre pays, autres sont sur la liste des oiseaux en voie de disparition. Or, tout le monde sait que comme beaucoup d’autres espèces animales, les oiseaux jouent un rôle absolument indispensable pour l’équilibre de notre écosystème.
Je suis néanmoins heureux de savoir que ce genre de trafics effrénés a attiré l’attention des médias de votre pays et j’espère qu’une fois informé, vous vous efforcerez de faire appliquer la loi de votre pays pour éradiquer ce phénomène criminel dans l’intérêt de votre pays et celui du monde.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations.
Votre nom:
SOYEZ POLI POUR L’INTERET DE CE QUE NOUS DEFENDONS.
Merci !!
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UNBELIEVABLE WILD BIRD TRAFFICKING
TIANJIN (天津). CHINA
http://tv.cntv.cn/video/C10313/c35cd9395d724b15924d38d6143053ec
Journalist : Recently, militants (for animal protection) told journalists that every day, a lot of traffickers and « hunters » of birds were in Qianlidi, Wangchuanchang, Dafengqiao the village of Wanxin of the town of TIANJIN (天津)to carry out in broad daylight all sorts of trade. The number of « deals » attains 10.000 birds per day, only in the market. If we add to that the daily collection of “breeders”, we can estimate that several tens of thousands of birds are “handed over”in this way. Amongst these birds, many are under national protection, second category, some are even on the list of endangered species.
In the Wanxin, TIANJIN (天津) market, the sales of birds are even in the busy, noisy street, just in front of the town management bureau
« Four for 2 kuais (about 0.25€) four for 4 kuais, plus deux, that makes five…»
That’s not worth anything »
« Give me 10 kuais “(NB Kuai, or yuan, is a unit of Chinese currency) »
« Oh, lady, all these birds are not worth the time spent catching them! I don’t want you to let them go »
« That’s how it is, you saw that. The others give even more than that.
« OK, you let those go, three for a kuai »
« All these little birds are put in there »
« Gently, gently »
« This one doesn’t even have any feathers on its head »
« That one’s had its head torn off »
The journalist noticed that part of these migratory birds were already dead. If we don’t let them go immediately, more will die. So he decides to save them. Seeing the journalist releasing the little birds, other “hunters” crowd around him asking him to buy more birds.
« This bird, “what do you think? »
« 10 Kuais, 10 kuais »
Sometimes, these birds are not sold individually, but by batch. Twenty or thirty of those birds are sold at about 5 – 6 kuais. On the other hand, more rare birds are sold at tens or even a hundred of kuais each.
« Don’t let them go »
« Let them all go »
« 5 kuais for a bag and that’s two bags »
«Ask him how big the bag is” “Look” »
« That (the money) isn’t even worth the time I spent catching the birds »
« They’re all dead »
« There isn’t even a head, look »
« 5 Kuais isn’t even worth the the time I spent »
The journalist discovers that dozens of different species of birds are sold, among them the eagles which are under national protection, second category, and the yellow breasted bunting which are already on the list of endangered species. Even the ones we see often, like magpies, swallows and cuckoos are not spared.
« 50 kuais, if you want to let them go »
« It’s too expensive »
« No, that’s a cuckoo »
« You caught it today, didn’t you? »
« Yes, all of them »
« That’s called a thrush »
« That’s an eagle »
« These are birds that are protected by the State »
« That’s a red falcon »
« My God, that’s a big magpie »
« Yes »
« My God, you even catch big magpies »
« Yellow weasels, cats, hedgehogs, he catches everything that can be sold, there are also snakes »
In another market, outside of the town of TIANJIN (天津):The QIANLIDI bird maket. Here the migratory bird sale phenomenon is also frantic. The bird “hunters” and the traffickers carry out their deals in broad daylight, even on main roads, momentarily causing traffic jams. The militants tell the journalist that, as well as the deals in markets, many “hunters” deliver migratory birds directly to the “breeders”. In front of a “breeder’s” door six or seven “hunters” are grouped to deliver the birds.
The journalists learned that there are four bird markets altogether in TIANJIN (天津) which have “dealing” activities. The number attains several tens of thousands a day, with countless “employees”.
Several tens of thousands of birds a day…where do they come from? Militants tell journalists that most of the birds are caught in TIANJIN (天津) and the surrounding area, by nets. The journalists led an enquiry in order to know where these birds are from.
It’s still night time, the journalist goes towards the suburbs. In a zone for saplings (young trees) which is in the Shuangjie Industrial Parc in TIANJIN (天津), the journalists have heard loud bird peeps.
« A little bird is caught in a net »
« It must still be alive »
« Why are there no big ones, these are only small ? »
« How many have you already caught?»
« None »« Maybe there are only a few. »
« How many nets? »
«Three »
At the spot where the birds are « hunted », we see 3 nets, more than 3 meters high. At the top of the net is a cage. The hunter says that the aim is to attrct ohter birds by the peeps of the birds in the cage. As well as the birds' peeps, loud speakers are alos used, the journalist discovered.
« That’s why the peeps are so loud, it’s thanks to a small loud speaker. »
« The birds are attracted like that, aren’t they? »
« It’s very interesting. »
« That’s the call of which bird? »
« The white-eye »
Shortly after leaving the nursery, the journalist also discovers nets set up on the small dykes of the paddy fields. On approaching, two nets of 40 to 50 meters in length can be seen.
« That’s what is called a ruby throat of Siberia. »
« It’s afraid. »
« And it was caught in the net, wasn’t it? »
« Here’s a bag full »
« About how many are there? »
« Several dozen »
At the « hunting » spot, there’s also an apparatus which imitates the birds’ calls. Tempted by the sounds sent out by it, small birds flying in higher altitudes descend and get caught in the net.
« This little bird is caught in the net »
On the way back, the journalist discovered a lot of bird hunters" who had just folded their nets and who were going to the "breeders" or to the markets to make a delivery. But who exactly buys these birds, and where have they gone ?
Every day, several thousands of migratory birds are caught in TIANJIN (天津), but who actually buys these birds and where do they go? Moreover, during their enquiry, the journalists discovered that these birds could be “fattened”; the process is rather cruel.
According to the militants’ revelations, in TIANJIN (天津) there are more than a hundred “breeders” of migratory birds at different levels. These are big customers of the “hunters”, and also the biggest buyers of wild birds.
So what are their reasons for buying migratory birds and how are they bred ? The journalist had a hard time infiltrating, for these “breeders” do not allow people in.
On a breeding farm we saw scenes which were very sad : in a small room of a few square meters, several dozens of woodpeckers, all helpless, bang on the windows. Their repeated attempts result in bodily harm and a loss of feathers.
On the floor, a thick layer of fallen feathers.
The connoisseurs say that wild birds have a very strong character; shut in a cage or a house, they will resist tirelessly in order to get out; this very often causes a great number of deaths.
At this breeder’s, the journalist saw a big bag full of dead birds.
Even if they by chance survive, the birds are victims of very cruel treatment.
« What is it? »
« Millet
« What? »
« Millet »
« Touch, it’s full of oil »
« Squeeze them between your fingers, see? »
« The grains have been soaked in oil, or what? »
« No, no, the grains contain oil. The birds get fatter when they eat them »
« I see, they get fat quickly »
« That’s right” »
« Try on a piece of paper, and you’ll see »
« Yes, you can see the oil on the paper »
« And there’s a lot of oil in them, too »
Once they’ve been bought at the wholesaler, the birds are fed special food so that they get fat quickly.
« That one’s fat »
« How can you see its fat? »
« It’s yellow, there’s nothing if it’s thin »
« It’s fatter, it’s fatter, you see? »
« Yes »
« Most of the wild ones, we raise them until they’re fattened. The thin sparrows (Yellow- breasted bunting) even at the price of 1 kuai per jin (500g), the Cantonese don’t want them, they only want the fat ones. The fat ones, they buy them even at 30 kuais per jin » What is even more incredible: when there’s an order, the birds are suffocated immediately, in other words, by choking them. The breeder showed us the process, we were shocked by his cruel method.
« If we suffocate it immediately, the muscles remain strong. If you leave it in a cage, then the transport, for one day with no food or water, it gets thinner straight away »
The breeder says that to be sure the birds don’t lose weight and in order to be able to sell them at a good price, the fattened birds must be suffocated then frozen. Amongst the birds, the yellow-breasted bunting is sold at the highest price.
« You can write what you want on the packaging, anything. Anyway there’s no control, as long as we give them some money. You’ve been doing it for what? Seven or eight years? »
The breeder says too that some of the birds purchased, often have diarrhea, so to reduce the loss for the farm, they dissolve other animals’ medication in water and have the birds drink it. The farm manager tells the journalist that having barely ten thousand birds, his farm is rather small compared to others that have more than 20 or 30 thousand. More than a hundred farms of this sort exist in TIANJIN (天津). How many birds are killed in fact.? Nobody knows.
The journalists learned that this sort of intense « dealing » has existed for many years in TIANJIN (天津) and has become an “official” industry. Whereas we know that in actual fact, correlative recommendations exist in our national law on wild life protection.
Let’s look at it together :
It is forbidden to sell or buy any wild life subject to national key –protection, or the products coming from them. All sales, purchases or exploitations of wild life subject to second category national protection or the products coming from them, must be submitted to the approval of the provincial, regional, municipal (the towns being directly the central authority’s responsibility)administrative service relative to the management of wildlife or the service mandated by them.
But, amongst the wild birds that we’ve seen in this affair of trafficking, the eagles, the long-eared owls, as well as the exotic parrots are all subject to national protection of the first or second category, and without the administrative ratification of the correlative services. In fact, all this, the traffic, the captures, the transport, is illegal.
Mme LIU Yudan, volunteer who has been working for the protection of the environment for a long time, took part in bird rescue actions seven years ago with her friend WANG Xin and many other volunteers.
« We spent 25,825 kuais to release 12,682 birds. »
« What sort of birds were there? » « I didn’t even note that down, you see. There were so many of them, I couldn’t note them down. That was in one day »
« What you let go in only one day? »
In spite of their efforts, for WANG Xin and her volunteer friends, the saved birds are only a small part of the “transaction” victims, a drop in the ocean, compared to this “transaction” which is becoming more and more intense.
« The future is still worrying, seeing as each year, more than 20 million birds are caught, killed in our region and we are always very sad »
The experts point out that the « hunting » of wild birds is very damaging to our eco-system.
« For example, a lark can eat each year, 50.000 locusts in a field. So we can imagine how many insects all these little birds here can eat. We say we protect these small birds, but in reality, it makes an extremely important impact to a complete eco system »
All these so-called breeders who wave the banner of “reproduction of wild birds” are totally incapable of doing any reproduction or incubation. They are simply traffickers.
CALL TO ACTION:
Dear Friends,
You've seen what's happening to hundreds of thousands of wild birds in Tianjin, China. We're asking you to write to the Ministry of Sylviculture to show your worry and anger.
1. the email address : baiying@forestry.gov.cn
2. Example letter :
Dear Sir or Madam,
I have learned of the traffic of wild birds (many of which are migratory birds ) in the town of TIANJIN : http://tv.cntv.cn/video/C10313/c35cd9395d724b15924d38d6143053ecand I am deeply shocked.
Among these birds which are caught by scandalous means and which suffer extremely cruel treatment, many are subject to your country’s national protection, others are on the list of endangered species. Yet, it is well known that, like many other animal species, birds play an absolutely vital part in the balance of our ecosystem.
Nevertheless, I am glad to know that this sort of unrestrained traffic has attracted the attention of your country’s media and I hope that, once informed, you will do your utmost to enforce the law of your country in order to eradicate this criminal phenomena in the interest of your country and indeed, of the world.
I remain yours very sincerely,
your name:
PLEASE BE POLITE IN THE INTEREST OF WHAT WE ARE DEFENDING.
Thank you !!