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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 19:43

How some Chinese scientists without a conscience support the cruel bear  bile “industry”…

On 3rd November 2010 the birth of the Academics and Experts Working Group on the research and exploitation of Chinese medicines and new pharmaceuticals using powder from the bile of bears was celebrated at the headquarter of GUI-ZHEN-TANG归真堂  Pharmaceuticals Ltd ,HUIAN, FUJIAN province ( please see below )

Here are the two most important “honorable” members of the group:

MA Jianzhang马建章: academic, zoologist and expert in wildlife, specialist on the breeding of black bears, pioneer of the “protection” and exploitation of wild animals.

CHEN Keyi陈可翼: academic of The Chinese Academy of Science, medical scientist, honorary director of the Center of Diseases of the Elderly.

Here is an extract of the speech by Mr. QIU Ronghui, Chairman of above-mentioned company: “a CHEN Keyi and MA Jianzhang are the academic authorities in the field of Chinese medicine and wild animal resources, having thorough knowledge and professional, technical and personal superiority. We believe that with their meticulous guidance and assistance, GUI-ZHEN-TANG Pharmaceuticals Ltd will become, in the future, the symbol of scientific, technical and production innovation in the domain of rare Chinese medicines and black bear breeding…”

GUIZHENTANG: a Chinese pharmaceuticals company located in FUJIAN province which possesses the biggest bear farm in the South of CHINA where, day by day, bile is extracted from more than 400 bears ( IT WILL REACH 1,000 IF THE COMPANY COMES ONTO THE MARKET)

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 16:12

Démasquer de façon drastique les faits concernant l'extraction de la bile d’ours.


Certains élevages d'ours chinois soi-disant « légales » pratiquent actuellement l’extraction « sans tube » de la bile d'ours". Il s'agit d'une méthode « légale »et modifiée, ils n'utilisent plus le tube en métal et le gilet en fer. L’extraction « sans tube » de la bile d'ours" qui causant moins de douleur,  fait penser à certains que l'extraction de la bile n'est plus cruel et qu’ils peuvent, par conséquent, continuer, la pratique étant «justifiée» et l'opinion publique n’en peut rien.


Mais nous ne pouvons pas définir la cruauté par de simples conceptions comme «avec ou sans tubes», «douleur extrême ou douleur ‘ modérée ‘».


Nous devrions savoir que la cruauté est toujours une réalité !!

 

Le processus d'extraction de la bile d'ours est tout simplement un processus de destruction de la vie :

Plusieurs extractions par jour de la bile : --- sécrétion nécessaire aux êtes vivants ---, par une voie ouverte de manière permanente depuis la vésicule biliaire (Les ours sont toujours de la faune sauvage, même  dans une cage!).


La bile est certainement nécessaire à la vie de l'ours. La quantité de bile sécrétée est régulée automatiquement en fonction des besoins physiques et est limitée en production, la perte à long terme de la bile signifie sûrement:

1. Incapacité dans la digestion de graisses.
2. La formation de calculs biliaires.
3. Les modifications pathologiques voire cancérogènes des cellules du foie en raison de la sure-production de bile.
4. Multiples décompensation en raison de la perte à long terme des oligo-éléments dans la bile.
5. L'infection de la vésicule biliaire et de son système causée par une  blessure exposée en permanence.
6. Péritonite provoquée par la bile déversée dans la cavité abdominale.
 
Les ours sont des animaux sauvages qui vivent normalement dans les forêts ou les prairies. Captivité à long terme --- même dans une grande cage --- est très susceptible d'entraîner des dommages psychologiques, ensuite une perturbation totale!


De ce point de vue, le processus d’extraction de la bile d’ours qui dure de plusieurs années, voire plus de 10 ans au cours de laquelle les ours sont détruits lentement et la vie de l’ours est ainsi épuisée !! Cette extraction ne se termine que quand ils ne peuvent plus sécréter la bile à cause de changements pathologiques. Leurs pattes sont alors découpés, leur graisse extraite, et  la nourriture et l'eau ne sont plus fournis, les laissant mourir lentement!

TELLE EST LA REALITE D’EXTRACTION DE LA BILE D’OURS !


Doit-on définir  la cruauté de cette destruction à long terme simplement par le fait d'avoir ou de ne pas avoir des tubes métalliques et par le degré de la douleur? Permettez-moi d'ajouter que la production de bile a été doublée par le port du gilet de fer pour obtenir un processus plus facile d'extraction.


La plupart des fermes d'ours utilisent toujours le cruel gilet en fer,  mettant que quelques ours sans gilets de fer devant pour tromper les visiteurs.


Les ours « à bile » sont considérés comme une machine rentable par les propriétaires de fermes. Pour eux, il n'y a qu'un but lucratif, et non pas la vie, quant à la miséricorde et la compassion, n’en parlons pas!


La durée de vie d'un ours vivant dans la nature est de plus de 20 ans ou même plus de 30 ans. Celle de ceux qui «vivent» dans les fermes est de 10 ans au plus, et pour certains ours, seulement quelques années !

 

Voici l’abîme dans lequel vivent 12,000 ours, grevés par les maladies et préférant mourir !!

 

Telle est la vérité!

N'est-elle pas assez cruelle ?!


Si des éleveurs d'ours prétendent que l'extraction de la bile n'est pas cruel, qu’ils  ouvrent la porte des fermes au public, aux vétérinaires qualifiés et aux organisations de la protection des animaux.  Qu'ils n’essaient pas  de tromper les gens avec des vidéos montrant le processus d'extraction de bile d’ours qui ont été  anesthésiés localement !


Protection de la propriété intellectuelle n’est pas une excuse: Une ferme d’ours n'est pas une entreprise de haute technologie, encore moins une base militaire. Qu'ils acceptent un contrôle public s’ils n’ont rien à se reprocher, sinon, l’élevage d’ours sera toujours considérée comme « L’industrie » la plus cruelle !!!

 

Traduction : Bragance

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 10:59

En vue d’attirer l’attention et le soutien de toute la société chinoise sur la Cause de la protection des animaux, le premier concert, organisé conjointement par China Small Animal Protection Association, la chaîne « Voyage », soutenu par Animal’s Asia, le Salon de journalistes de la protection des animaux et Beijing Tianshili Culture Média LTD, a eu lieu à Pékin le 05 juin 2010.

Près de 300 personnes --- artistes connus, personnages du monde des affaires et du commerce, représentants d’associations civiles de la protection des animaux et volontaires y ont assisté. Le Prof. Changjiwen, le responsable du premier projet de loi Contre la Maltraitance Envers les Animaux et Mme. Mangping étaient également présents.

Beaucoup d’autres personnages tels que des champions olympiques ont participé au concert par l’intermédiaire de la vidéo.
Ce concert a été animé par Mr. Zhangyue, animateur vedette de la C.C.T.V. (première chaîne chinoise)

Quelques moments forts :


1, Présentation de la situation sur le prélèvement de bile d’ours par Mme. Mowenwei ---- marraine de la cause des ours de Chine ---- avec des images insoutenables, elle a mis aussi l’accent sur le danger des produits fabriqués avec la bile sur la santé humaine.


2, Une chanson intitulée « Ramène moi à la maison », écrite et chantée pour la première fois par la chanteuse Mlle Wangrong, cette chanson est dédiée aux animaux errants des villes, elle a ému de nombreux participants.


3, L’arrivée de « Qianjin » et « Guaiguai », deux chiens restés auprès de leur maîtresse ensevelie pendant 196 heures et qui lui ont porté secours lors du séisme à Sichuan (05/12/2010)


4, « Il est absolument urgent de faire paraître une loi contre la maltraitance envers les animaux !» a dit Mme. Ludi, présidente de China Small Animal Protection Association.

Enchères et donations ont été organisées.

Enfin, l’action « Je promets » a obtenu de nombreuses réactions :

 

JE PROMETS :


1, de condamner tout acte de maltraitance envers les animaux et d’alerter la police (110).
2, de fournir les soins médicaux vétérinaires aux animaux de compagnie malades.
3, d’agir auprès de ma famille et des mes amis en leur préconisant l’idée de la protection des animaux.
4, de bien traiter mes propres animaux de compagnie, de ne pas les abandonner.
5, de refuser tout produit fabriqué sur la base de bile d’ours et de me battre pour mettre fin à l’élevage d’ours !

 

Lire cet article en anglais et chinois cliquez ici

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 19:29

Chers amis,

Voici quelques informations à propos de ce projet de loi.

1 Le 18 septembre 2009, a été publiée, en Chine, la proposition de loi relative à la protection des animaux et les experts chinois l’ayant élaborée sollicitent l’opinion publique nationale et internationale.

2 J’ai fait part, à deux reprises, de mes doutes et de mes suggestions au bureau du projet d’étude tout en insistant sur la signification historique de ce « premier pas » qui honore mon pays.

3 Le 13 octobre, j’ai été contactée par le Pr. Chang jiwen ( le chef du projet et l’éditeur principal de la proposition, le projet d’étude lui-même étant semi gouvernemental ) qui m’a demandé si je pouvais traduire cette proposition en français afin que l’opinion publique française puisse donner son avis. J’ai accepté.

Vous êtes sans doute au courant de ce qui se passe en Chine pour les animaux. Certaines pratiques sont tout simplement honteuses pour ceux qui portent le nom d’hommes… Je vous invite néanmoins à remarquer que depuis une quinzaine d’années, notamment les toutes dernières, une véritable prise de conscience a commencé à s'opérer en Chine : de plus en plus de Chinois possèdent des animaux de compagnie, beaucoup d’entre eux s’engagent dans l’assistance et le secours aux animaux errants ou maltraités, ainsi que dans le combat d’une législation qui est, de plus, fondamentale pour améliorer de manière radicale l’existence de ces pauvres créatures.

Je pense que la législation est une guerre prolongée qui demande beaucoup de soutiens, de courage et de persévérance… C’est pour cette raison que je me permets de solliciter votre aide précieuse pour ces centaines de milliers d’animaux en Chine en vous demandant de prendre un peu de votre temps pour lire cette proposition et l'envoyer ensuite directement à vos contacts emails, en français ou en anglais, pour qu'ils puissent faire part de leurs remarques aux experts qui dirigent le projet et dont l’adresse e-mail est présente en Page 2 et Page 70.

Cette proposition est longue, je vous propose donc de vous concentrer sur un ou deux chapitres, l’essentiel étant d’agir. Les experts chinois ont vraiment besoin de vous, les animaux en ont vraiment besoin… « 千里之行,始于足下 Une marche de mille LI commence toujours par le premier pas » Plus nombreuses seront les réactions, plus les experts pourront améliorer cette proposition, plus elle sera proche des animaux… Je vous remercie pour votre aide indispensable qui pourrait contribuer à un changement d’existence pour les animaux en Chine.

Lien vers la cause créée sur Facebook :

http://apps.facebook.com/causes/400731/13601594?m=27597a89

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 01:38

Sans loi, pas de droit. Sans loi pour les animaux, pas de droit pour les animaux.

Vous avez été nombreux à nous rejoindre au cours de ces derniers jours. Au nom des défenseurs du projet de loi et des animaux de Chine, je vous en remercie. Je constate toutefois dans plusieurs commentaires un certain "scepticisme" vis-à-vis de la possibilité de changement. Je souhaite y répondre.

J'imagine combien le soutien d'une cause sur "facebook" peut parfois vous sembler dérisoire. Que le recrutement de membres pour la cause peu sembler vain. Que la diffusion d'informations sur le sujet ne changera probablement rien à la réalité de la situation...
Ces doutes sont compréhensibles.
Cependant, devons-nous cesser le combat simplement parce que nous ne sommes pas sûr de gagner? Devons-nous admettre une situation révoltante simplement parce qu'essayer de la changer suppose de déplacer des montagnes? Je ne crois pas que nous devions tomber dans le défaitisme. Considérons surtout un aspect. La lutte ne se terminera jamais. La mise en place d'une loi ne sera d'ailleurs qu'une étape. Celle de la création d'une arme pour toutes les associations de protection animale de Chine. Elle permettra de lutter dans de meilleures conditions mais n'imposera aucune victoire ni défaite finale. Nous sommes engagés dans un combat à long terme qui nous impose de rester, si ce n'est optimiste, au moins persévérants.

C'est pourquoi, encore une fois, je fais appel à votre bonne volonté. Continuez de faire connaître la cause. Insistez auprès des personnes susceptibles de la soutenir mais qui ne l'ont pas encore fait. Rappelez à vos amis la situation actuelle et ne pensez pas que ce que vous faîtes est dérisoire. Ne pensez pas que vous ne changerez rien parce que vous n'aurez recruté qu'une seule personne. Ne pensez pas que la Chine sera insensible à votre engagement. Surtout, ne pensez pas que rien ne peut sauver les animaux de Chine.


Pensez au contraire que vous participez à l'édification d'un projet de loi révolutionnaire et indispensable. Pensez également que par l'apport de votre voix vous permettez aux chinois qui se battent pour cette loi de ne pas se sentir seuls. Pensez enfin qu'une marche de mille lieues commence toujours par un seul pas.
Merci encore pour le soutien que vous nous apportez aujourd'hui et pour celui que vous nous apporterez demain.

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 01:49

Environ 8 500 ours sont ainsi détenus en Chine et 1 500 en Corée du Sud ! Pour la "récolte" de la bile. La capture des ours sauvages continue car ils sont peu nombreux à naître en captivité. En Corée du Sud, il est probablement déjà trop tard pour sauver les quelques ours sauvages qui subsistent. En Chine, entre 60 et 80% de ceux détenus dans ces "fermes" sont prélevés dans la nature. Malgré des pressions renouvelées, le commerce de la bile d'ours reste heureusement limité à la Chine, car son commerce sur le plan international constituerait une menace sérieuse pour cette espèce déjà fragilisée par la destruction des forêts. L'association IFAW intervient en Chine pour faire libérer les ours depuis 1993. Plusieurs élevages ont été fermés par le gouvernement chinois suite aux protestations des défenseurs des animaux, mais beaucoup sont toujours en activité.

Des enquêtes réalisées dans la région de Pékin ont eu pour résultat une certaine amélioration des conditions de détention des ours, mais l'objectif à terme reste la fermeture de tous les élevages. En attendant, deux sanctuaires ont été crées en Chine pour accueillir les ours libérés de leurs TORTIONNAIRES lors de la fermeture d'élevages. Des vétérinaires y opèrent les ours pour leur retirer la cathéter implanté dans la vésicule biliaire et suivent de près leur rétablissement. Les premiers résultats sont encourageants car les ours font preuve d'étonnantes facultés de réadaptation. La priorité désormais est de rechercher un SUBSTITUT VÉGÉTAL À LA BILE D'OURS pour mettre un terme DÉFINITIF à ces ACTES BARBARES.

Le plus inquiétant, c'est que toutes ces pratiques se perpétuent dans les pays sortis du sous-développement ( comme la Corée récemment ou, beaucoup plus anciennement, comme le Japon ) ou très fortement occidentalisés, comme Taïwan. Les pays d'Asie qui produisent les technologies les plus avancées ont accumulé des siècles de retard sur le RESPECT ET LA PROTECTION DE LEUR ENVIRONNEMENT, ET DES ANIMAUX ENPARTICULIER. C'est sûrement le défi à relever pour ce nouveau millénaire.
Les ours sont immobilisés dans des cages, avec un cathéter implanté en permanence pour recueillir leur bile à laquelle on prête d'extravagantes vertus thérapeutiques. 8 500 ours à collier sont aisni détenus en Chine et 1 500 en Corée pour subir ce traitement sauvage.

http://www.reseaulibre.net/rage/ours

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 08:53

Les députés chinois s'apprêteraient à voter une loi contre le mauvais traitement des animaux. Un texte qui - s'il était voté - pourrait bannir définitivement les tortures liées à l'industrie de la fourrure et les plats à base de viande de chat et de chien. Une victoire pour les défenseurs des animaux que salue la Fondation 30 Millions d'Amis.

Les deux principales agences de presse chinoises diffusent depuis le 26/01/10 auprès de tous leurs homologues internationaux la nouvelle : la Chine votera, d'ici la mi-avril, une loi contre la maltraitance animale. Le projet de loi présente les lignes directrices permettant de prévenir les maladies et de prodiguer les soins médicaux adéquats aux animaux. Actuellement, seuls les animaux sauvages sont protégés par la législation chinoise. Or seront concernés par ces nouvelles mesures les animaux sauvages, de ferme, de compagnie, de laboratoire et tous ceux utilisés comme outil de travail. Par ailleurs, des recommandations relatives au bien-être des animaux de rente lors de leur transport et de leur abattage seraient incluses.

Sur le front du droit des animaux depuis plus de 30 ans, la Fondation 30 Millions d'Amis ne peut que se réjouir de l'initiative chinoise. La cruauté envers les animaux et la consommation de chiens et de chats y restent encore largement répandues ; des restaurants proposent de la "viande parfumée", autrement dit du chien, dans tout le pays et le chat est largement consommé dans le sud de la Chine.

"Cela fait une dizaine d'années que nous sommes en contact avec de nombreuses associations de défense des animaux sur place et que nous les aidons, que ce soit pour mener des campagnes contre la consommation de viande de chats et de chiens ou de l'utilisation de leur fourrure. Si ce texte est adopté et appliqué, notre persévérance aura porté ses fruits" précise Reha Hutin, Présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis. "Mais arriver à convaincre les autorités chinoises du bien fondé de nos combats a été très difficile ; il a fallu de longues années et nous avons eu beaucoup de déceptions. Il faut donc rester vigilant ! Rappelons simplement que depuis 2006, la Chine a interdit l'élevage des ours pour leur bile. Or cette loi n'est malheureusement restée qu'un voeu pieux."

Des amendes jusqu'à 50 000 euros

Des modifications concernant la loi Criminelle chinoise accompagneraient ce projet de loi prévu pour avril 2010, afin de traduire les actes de cruauté envers les animaux en infractions pénales ! Bilan, la consommation de viande de chien ou de chat pourrait valoir au consommateur comme au revendeur une amende de 500 euros - l'équivalent d'un mois de salaire pour un travailleur urbain - assortie d'une peine de prison ferme de 15 jours. Par ailleurs, abattoirs et boucheries susceptibles de proposer ces produits se verraient infliger des amendes allant de 1000 à 50 000 euros.

Pour la directrice du bureau IFAW Asie, Grace Gabriel, "La Chine vient de faire un pas en avant considérable, non seulement pour les millions d'animaux victimes d'actes de cruauté mais aussi pour le pays qui véhiculerait ainsi une image de progrès social et d'harmonie." La surveillance et la gestion de l'application de la loi seront prises en charge par des bureaux de la sécurité publique (l'équivalent de notre police nationale, ndlr), et les services vétérinaires nationaux. Tandis que les citoyens chinois auraient à leur disposition un numéro d'urgence leur permettant de signaler des mauvais traitements constatés sur animaux.

Pour autant, si la Fondation 30 Millions d'Amis se félicite que des avancées significatives pourraient voir le jour prochainement quant à la condition des animaux en Chine, elle n'oublie pas que des progrès considérables relatifs aux Droits de l'Homme restent à faire dans ce pays.

 

http://meslectures.over-blog.com/ext/...

 

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 01:02

Pour une loi donnant des droits aux animaux en Chine

Que ce soit pour la pharmacopée, la cuisine traditionnelle, le divertissement, le commerce… les animaux sauvages, comme domestiques, sont l’objet d’une cruauté inouïe. En Chine, ils ne disposent d’aucun droit et d’aucune loi pour les protéger. Par ses campagnes d’information, ses enquêtes d’investigation et son appui aux associations locales de défense des animaux, One Voice œuvre pour éveiller les consciences et faire pression sur le gouvernement chinois afin qu’il dote la Chine d’une loi de protection animale et qu’il respecte les engagements pris dans le cadre des accords internationaux.

Saviez-vous que le commerce de bile d’ours est interdit ? En Chine, pourtant pays signataire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), celui-ci perdure et se développe. Pour l’alimenter, l’ours à collier, espèce en voie de disparition, continue à être capturé dans la nature et à être exploité, au prix de souffrances atroces, dans des fermes d’élevage. One Voice a régulièrement alerté l’opinion publique sur la tradition médicale, comme gastronomique, de la consommation d’ours en Chine et ailleurs en Asie. Mais le cas de l’ursidé n’est pas isolé. Le tigre et le requin, pour ne citer que ces deux-là, font aussi l’objet d’une traque incessante pour les besoins de la médecine ou cuisine traditionnelles. Les traitements barbares ne leur sont pas épargnés : le requin, par exemple, est mutilé de son aileron - ingrédient d’une soupe réputée - et ainsi rejeté vivant dans l’océan.

L’enfer des zoos
Lors d’une enquête réalisée dans six zoos chinois (rapport novembre 2007), les équipes de One Voice ont pu mesurer le degré de violence subi par les animaux encagés dans des conditions déplorables. L’animal est détenu dans des cages aux tailles exigües ou des enclos nus, au sol en béton, la plupart du temps couverts de fèces et de résidus alimentaires. Très souvent privé de la compagnie de ses congénères, celui-ci ne bénéficie d’aucune stimulation et ses besoins les plus fondamentaux ne sont pas respectés… Les animaux y souffrent de comportements psychotiques. Ils sont également instrumentalisés pour divertir un public qui ne doit à aucun moment connaître l’ennui. Sous une musique assourdissante, les visiteurs sont encouragés à lancer aux fauves des animaux vivants –poules, chèvres ou autre animal « de ferme »- et à assister à des spectacles mettant en scène, et en danger, les animaux détenus. Fait plus inquiétant, les visiteurs, dans la majorité des cas des familles avec enfants, prennent du plaisir à ces spectacles. Au cours de la visite, ils n’hésitent pas à violenter les animaux : crachats, jets d’objets comme des pièces de monnaie sur les tortues, bruits constants sur les barreaux, harcèlement des animaux, le jeu préféré étant de tourner celui-ci en ridicule, de l’agacer…
Tout le monde s’accorde aujourd’hui à dire qu’il y a un « lien évident entre la violence exercée contre l’homme et celle dont est victime l’animal » et que des actes violents perpétrés devant des enfants ont une incidence sur leur développement et leur vie d’adulte (voir Interdiction de la corrida : l’enfant en danger).

Pour une législation de droits
Cette violence et cette cruauté ne sont pas l’apanage des seuls spectacles d’animaux sauvages. One Voice dénonce régulièrement dans ses campagnes d’information les traitements infligés aux chiens et aux chats destinés à la consommation, ou aux animaux sauvages et domestiques exploités pour la fourrure –abattage à coups de gourdins, dépeçage alors que l’animal est encore vivant, coups censés rendre meilleure la viande, etc. À Pékin, les chats ont été massacrés juste avant les Jeux Olympiques pour faire place nette dans la ville. Un massacre similaire a été perpétré dans une région où des cas de rages avaient été signalés, sans distinction entre animaux vaccinés ou pas.

La Chine se targue des accords signés dans le cadre de la CITES, avec l’UINC et nombre d’autres organismes. Les respecte-t-elle ? Elle a lancé un programme forestier qui est destiné, d’après les textes officiels, à protéger la faune et la flore et ses régions humides… mais aucune loi de protection des animaux n’est envisagée. Si elle a pris conscience de la nécessité de protéger son capital « sauvage », aujourd’hui seul le panda géant bénéficie d’une protection draconienne. La protection des autres espèces, selon ce programme forestier, étant assurée par « l’élevage et la culture artificielle pour remplacer l’exploitation des ressources sauvages ». Mais dans quelles conditions ? Au prix de quelles souffrances ces animaux sont-ils élevés ? De plus, ces centres d’élevage tout en développant la demande ne contribuent pas à éradiquer les prélèvements dans la nature indispensables pour éviter la consanguinité. Pour One Voice, seule une loi protégeant les droits des animaux, accompagnée d’une évolution des mentalités, viendra à bout de ces violences.

Révolution en marche
Contrairement à ce que prétendait le gouvernement chinois en 2004, lors de la première tentative de loi protégeant les animaux, les Chinois sont prêts pour le changement. Selon un sondage cofinancé par One Voice et effectué en Asie par Market & Opinion Research International (MORI), 90 % des Chinois interrogés pensent qu’ils ont l’obligation morale de minimiser la souffrance des animaux et 77 % approuvent l’idée que la loi devrait exiger qu’on limite autant que possible la souffrance animale. Des associations de défense des animaux se constituent et certains Chinois, rencontrés lors de l’enquête dans les zoos, se disent honteux du sort réservé aux animaux dans leur pays. La révolution, tant espérée et attendue, des comportements et des mentalités envers les animaux semble pouvoir se mettre en marche dans le pays.
One Voice poursuit plus que jamais ses actions et son engagement auprès des associations locales, notamment dans la formation des militants. Elle continue également ses campagnes vers les instances internationales pour faire pression sur le gouvernement afin qu’il prenne, en matière de défense animale, les mesures dignes d’une grande nation.

« Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Albert Einstein
http://www.one-voice.fr/fr/article/po...

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